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Comment réagir face au stress des examens ?

En cette période d’examens, transmettre ses angoisses à ses enfants n’a rien de bon. Trop attentionnées, trop rigides ou trop exigeantes, les mamans, sous l’emprise de l’angoisse, transmettent, en effet, les sentiments d’anxiété et de peur à leurs enfants. Beaucoup de parents placent la barre très haut et font peser leurs désirs de “réussite et de succès” sur leurs enfants.

Des encouragements pas toujours à la hauteur

Pas assez brillant, pas assez motivé, très cancre, très mou, mauvais en math, etc., la peur que son enfant n’y arrive pas, décroche ou ne soit pas parmi les meilleurs de la classe, tétanise aussi bien les parents — qui subissent la pression des injonctions d’excellence — que les enfants eux-mêmes qui finissent, souvent, par culpabiliser et perdent confiance en eux.

La confiance en soi se cultive au quotidien dès le plus jeune âge et dépend souvent de l’éducation donnée. Il est prouvé, selon la pédiatre Catherine Guegen, qu’une éducation punitive altère de manière cognitive le cerveau des enfants.

La période des examens est stressante pour les parents et pour les enfants. Les parents doivent éviter de mettre la pression aux enfants. Bien au contraire, ils doivent les rebooster et leur remonter le moral. Les enfants ont besoin d’être rassurés et c’est le rôle des parents de les aider à faire face au stress en leur disant que tout ira bien et que les efforts de préparation porteront leurs fruits. Il est important de rassurer les enfants.

Épanouissement physique et social nécessaire

L’épanouissement de l’enfant, l’activité physique, l’interaction sociale avec l’entourage sont tout aussi importants que les études scolaires.

Petit conseil pratique en cette période : éviter de donner des aliments à effet excitant aux enfants, tels que le café, les sodas, etc. ou des quantités importantes de jus parce qu’ils peuvent engendrer du stress. Les jeux vidéos sont également déconseillés car ils activent ce le circuit de la récompense et rendent l’enfant accro. Petit à petit, il s’isole et devient violent si on essaie de l’éloigner des consoles.

Concrètement, le stress prend ses origines à la fois dans l’alimentation, les activités liées aux jeux vidéo, l’ambiance familiale stressante et le manque de contact social avec l’extérieur. Une fois ces facteurs apaisés, la sophrologie peut également venir en aide pour gérer les émotions liées au passage du grand oral par exemple. N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour votre ado.

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Fortnite et les ados

Fortnite est un jeu vidéo en « Battle Royal » qui propose de nombreux modes pour tous types de joueurs et a l’énorme avantage d’être gratuit, ce qui attire encore plus de joueurs. Il touche 250 millions d’adeptes. Avec le temps, les addictions sont de plus en plus présentes. Sabine Duflo, auteure du livre Il ne décroche pas des écrans (Marabout Poche) évoque des « mécanismes bien élaborés de rétention de l’attention ».

Le fait que ce jeu soit une vraie drogue :

  • Il est jouable sur ordinateur, smartphone et console.
  • Il offre ce que recherche son utilisateur : le flow. C’est ainsi qu’on nomme la satisfaction du joueur de jeu vidéo.
  • L’aspect compétition marche toujours, c’est excitant.
  • Fortnite surfe sur un type de jeu à la mode : la Battle Royale. Et il évolue constamment.
  • On y joue en groupe, un peu comme un paintball virtuel. Ce phénomène de bande, de communauté, est important chez l’ado. Le jeu continue dans les cours de récré.
  • Il existe une part de rêve, avec l’organisation de compétitions avec des gains. Certains joueurs sont même devenus professionnels. Cela participe au succès du jeu.

L’addiction s’étale entre 12 et 20 ans mais la moyenne d’âge ne cesse de s’abaisser : 12-13 ans actuellement.

Les signes de la dépendance sont une perte de contrôle (endormissement en classe, n’assiste pas aux repas en famille, n’a que des copains virtuels, abandonne l’école pour jouer…).

Les parents sont souvent désespérés face à la situation et des thérapies familiales peuvent être proposées pour restaurer le lien parent/enfant. La sophrologie peut d’ailleurs venir en complément de ces thérapies.

Ce sont souvent des enfants fragiles qui sont concernés et il peut même arriver que certains soient hospitalisés si l’adolescent n’a plus d’autre source de plaisir que le jeu.

L’addiction aux jeux video n’est reconnu par l’OMS que depuis 2018. Un énorme travail reste encore à faire.

Si dans votre entourage vous rencontrez ce problème, je peux vous accompagner. Vous pouvez me joindre au 06 98 66 86 70.

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Quand confinement et écrans vont de paire

Depuis début mars, les temps d’écrans ont beaucoup augmenté chez les enfants et les adolescents. Ainsi, les services d’addictologie ont vu une recrudescence de cas. Des ados qui jouaient en ligne jusqu’à 7 heures d’affilée. Dans ce cas, c’est l’isolement, la perte de repères… Seuls les jeux vidéo ne sont pas en cause de ce phénomène mais également les heures passées devant des films, séries, réseaux sociaux. Pour une meilleure qualité de sommeil, il est recommandé d’éteindre les écrans au moins une heure avant le coucher, de limiter la consommation d’excitants. Le sommeil se prépare dès le début de sa journée avec une activité adaptée. Si vos ont ados ont des difficultés de sommeil, n’hésitez pas à me contacter et prendre rendez-vous. Je peux vous proposer des solutions.

Source : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/02/23/enfants-confines-les-ecrans-sement-les-troubles_6070916_1650684.html

Photo de Polina Zimmerman sur Pexels.com